Réappropriation des ressources en Afrique

 

Tous les pays africains, doivent se réapproprier leurs ressources naturelles. C’est une condition essentielle au développement de leurs économies.

Pour cela, il est indispensable que l’état procède à une nationalisation des sites, et des sociétés d’exploitation. Il est évident qu’il ne s’agit pas de spolier brutalement les sociétés présentes sur place. Une entente commerciale entre l’état et ses sociétés d’exploitation sous forme de partenariat est parfaitement envisageable. Il est tout à fait normal que l’état-nation soit majoritaire à 51 % ou plus. Ce nouveau partenariat permettra de faire l’inventaire des actifs et déterminer la valeur réelle des actions de ces sociétés, qui ont pu être sous-évaluées dans les accords précédents.

La propriété de toutes les ressources naturelles par l’état devra être inscrite dans la constitution, de telle manière qu’aucune remise en cause ne soit possible.

Actuellement, la situation est souvent inverse, et les états récoltent royalement 10% des recettes issues de leurs ressources naturelles. De plus, ils n’ont aucun contrôle sur le marché de leurs propres matières premières. Cette situation, qui relève d’une pure exploitation des états et de leurs populations ne peut perdurer.

Dans ce contexte, il est donc logique de rétablir un équilibre afin que ces états puissent avoir un développement économique proportionnel aux richesses que leur sous-sol détient. Il est évident que de telles modifications apportées à la répartition de ce patrimoine entre les Etats et les investisseurs ne peuvent se faire qu’avec une volonté politique affirmée. Cette même volonté politique devra être assurée par des hommes intègres, d’une probité irréprochable. Cette probité sera d’ailleurs garantie par le fait que la propriété des biens est inscrite dans la constitution.

Les états-nations auront ainsi un impact sur le cours des matières premières qui devront être cotées dans des bourses africaines. Ils pourront ainsi jouer sur les cours selon la loi de l’offre et de la demande. Il faut aussi préciser que les profits résultant des ventes de ces matières premières serviront exclusivement à financer des investissements dans les infrastructures de communication telles que, les routes, les chemins de fer, les aéroports, mais aussi permettre de développer les systèmes sanitaires et scolaires.

Les Etats, forts de ces nouvelles ressources augmentées de la fiscalité, trouveront ainsi les moyens de leurs investissements et de leurs budgets de fonctionnement.

 

 

D.SORY