Le MAP : solution pour l’Afrique Son rôle selon Daniel SORY

Le MAP (Mouvement d’Actions Panafricain) est le fédérateur des aspirations des africains à récupérer leur indépendance ; indépendance politique, indépendance économique, indépendance financière, indépendance sociale et culturelle.

 

Indépendance politique

 

Actuellement tous les pays africains sont sous tutelle, soit d’un bailleur de fonds (FMI, Banque Mondiale, AFD, etc.……….), soit d’un groupe d’états (UE, Commonwealth, etc.……..), soit d’un état ayant été la puissance coloniale aux siècles précédents, soit d’un nouvel état colonisateur issu du nouvel ordre économique mondial qui se dessine (Chine, Inde, etc.…….).Dans tous les cas ces intervenants sont des prédateurs. Ils sont juste présents pour assurer leurs besoins en matières premières, et, pour arriver à leurs fins utilisent tous les moyens de corruption possibles pour obtenir une influence maximale sur les politiques de ces états.

Dans ce scenario, les populations sont exclues et leur avis importe peu, et celles–ci ne sont pas impliquées dans leur destin.

Le changement doit se faire avec l’appui et la collaboration du MAP, qui par ses réseaux (diaspora, sympathisants, associatifs, ses membres) pourra instruire et conseiller les peuples, et éventuellement proposer des solutions démocratiques, fédératrices, aidant à la gestion des états ou des groupements d’états. Le MAP constitue l’interface, apolitique et indépendante, entre l’Afrique et les autres continents.

 

Indépendance économique

 

La colonisation est toujours économique dans un premier temps, les pays qui n’ont pas de richesses ou de matières premières utilisent leur puissance militaire ou politique pour aller la prélever dans les états plus faibles. Ces quêtes sont souvent à l’origine de guerres.

Il appartient aux états africains de récupérer le droit à l’exploitation de leurs matières premières, car ce droit n’existe pas vraiment. Il est voilé par des permis temporaires d’exploitation avec des clauses plus ou moins confiscatoires, arrachées au pouvoir politique sous réserve de commissions et autres rémunérations occultes (françafrique, Elf, etc.…).

Le MAP peut éviter ce genre de situation de par son rayonnement international et l’assistance technique qu’il peut fournir aux états ou aux groupes d’états, objets de telles négociations commerciales. Le MAP, dispose des ressources techniques et humaines, indispensables à ces tractations, permettant ainsi de diversifier les opérateurs économiques contractants.

L’objectif de celles–ci est de garantir la meilleure rémunération des produits avec une obligation de développement des transformations localement de ces mêmes produits. Par exemple, installation de structures agro-alimentaires et d’emballage sur place pour les denrées agricoles (si on le fait pour la bière alors que les matières premières sont importées, on peut le faire pour le jus d’ananas, dont le fruit est récolté localement !!), installation de raffineries de produits pétroliers adaptées à ceux extraits localement. Voire globalisation des moyens par régions.

 

Indépendance financière

 

Sachant que dans le monde actuel et compte tenu de la mondialisation entreprise, financièrement les états sont tributaires les uns des autres, il sera toutefois possible aux états africains de choisir leur partenaires et de diversifier leurs relations financières. Le MAP, à ce niveau, doit aider, à créer, une monnaie(le franc CFA est un handicap pour le commerce extérieur de l’Afrique francophone et de plus la moitié des réserves se trouvent en France, pourquoi pas une monnaie commune à l’Afrique dont la convertibilité est à étudier en fonction des états qui y participent ?), et des structures bancaires utilisant les ressources financières locales et à les conserver. Il est évident que le rôle du MAP aussi, est de tirer les leçons du système bancaire occidental qui en cumulant dans la même entité les activités de spéculations et de dépôts a rendu les banques plus fragiles.

En conséquence une législation sur la spéculation et les produits qui en sont dérivés est indispensable.

De même sur les assurances, qui sont des collecteurs d’épargne, les risques devront être mutualisés et réassurés sur le continent à plus de 50%. Sur le secteur financier le MAP a toute latitude pour proposer son aide et sa collaboration.

 

 

Indépendance sociale et culturelle

 

Découlant de ce qui est mis en place ci-dessus une meilleure qualité de vie peut être offerte aux citoyens africains. Les nouvelles ressources fournies aux états permettront de mieux rémunérer les personnels et de leur assurer une couverture maladie et prévoyance dont ils ne jouissent pas jusqu’à maintenant. La fixation localement des industries de transformation fournira des emplois supplémentaires. Le MAP est, là encore, le partenaire idéal qui aidera à la mise en place de ce système.

 

Sur le plan culturel, le MAP permettra aux artistes africains d’avoir accès par sa diaspora à la médiatisation de la culture africaine sur le plan international vers les autres continents.

 

 

En conclusion et pour poursuivre ce raisonnement, le rôle du MAP pour le continent africain est primordial et les fédérations doivent en être conscientes car elles représentent la pierre angulaire de cet édifice. Edifice alimenté par un ascenseur ascendant et descendant dans tous les domaines ; l’assistance, la collaboration réciproque, l’humanité, la réflexion et l’intelligence en sont les maîtres mots.

 

D.SORY

 

http://collectifmap.org/

http://www.ggcmap.org/index.php/categories/exprimez-vous/204-le-panafricanisme-l-affaire-des-peuples