Les Etats Unis d'Afrique

Il est certain que la mise en commun de certaines ressources et la mutualisation des dépenses importantes peut solutionner une grande partie des problèmes économiques, de développement et d’indépendance en Afrique sub-saharienne.

 

  •  Politiquement,

Le projet mérite une réflexion sereine et comparative sur les modèles existants (USA, Suisse, Russie, etc.…) et une analyse permettant de déterminer dans quelle mesure ces modèles sont adaptables à la culture africaine, ou s’il est nécessaire de mener une étude pour mettre en place et proposer une entité nouvelle, régie selon les us et coutumes du continent africain. Les peuples africains dans cette réflexion devront choisir s’ils gardent par exemple les états actuels ou s’ils décident de créer des régions regroupant des populations d’une même ethnie ou de plusieurs ethnies ayant des liens de « cousinage ». Ils devront aussi décider du mode de hiérarchisation des pouvoirs politiques et des abandons de souveraineté éventuels et dans quels domaines (affaires étrangères, défense, etc.).

 

  •  Economiquement,

Comme pour le politique, il faudra choisir les secteurs gérés par l’état et ceux confiés au privé. Par exemple on peut envisager que l’état conserve à sa charge le développement et la gestion des infrastructures routières et ferroviaires, de l’énergie et des ressources minières, de la santé et de l’éducation. Le privé quant à lui participerait localement à la transformation industrielle des ressources et à la fourniture aux services exploitants et/ou exportateurs. Il sera par ailleurs nécessaire de réfléchir à la mutualisation des moyens et des domaines concernés (agriculture, industrie, services aux entreprises et aux particuliers) au niveau du continent.

 

  •  Financièrement,

Faut-il une monnaie unique gérée par une banque centrale continentale ? Quels seraient les pouvoirs de cette banque centrale ? Chaque état conserverait il une banque centrale ? Combien de bourses des valeurs ? Avoir une législation bancaire homogène et commune ?

 

 

Voilà les pistes de réflexion que l’on peut déjà lancer afin d’aboutir à un consensus dont les peuples ne doivent pas être exclus. L’ampleur de la tâche ne doit pas faire rechigner les gens car le sujet est passionnant et touche tellement de domaines où chacun peut trouver sa vocation de recherche.

Juste quelques suggestions :

  •  Regarder chez le voisin et ne pas reproduire ce qui ne marche pas chez lui.
  •  Ne pas faire de copier/coller d’un modèle existant mais plutôt une adaptation si cela peut convenir aux solutions continentales.
  •  Ne pas fustiger ou exclure des modèles ou idées pour cause de «partisanisme» sectaire.

 

D.SORY